Aujourd’hui, nous célébrons nos mamies qui nous sont chères en cette fête des grands-mères, ces femmes qui, fortes de leur expérience, nous ont ouvert la voie de la libération féminine. Et en cette veille de journée internationale pour les droits des femmes, le Cannelé d’Adresses vous propose à travers cet article de mettre en lumière ces commerçantes bordelaises qui s’illustrent quotidiennement dans la belle endormie ainsi que ces établissements qui prônent la Femme et la revendiquent fièrement.
Commençons cette série de portraits par un concept-store bordelais installé au 47 rue du Pas-Saint-Georges et qui fait de la Femme sa ligne directrice. Au coin de la place Camille Julian, vous retrouvez ainsi Mint Bazar, une adresse au nom rafraichissant et à la devanture industrielle qui confère un cachet particulier à l’établissement avant même avoir passé le pas de la porte. À l’intérieur, c’est une farandole d’articles en tout genre qui vous appelle : vêtements, accessoires en tout genre et même de quoi grignoter. En effet, chez Mint, qu’elles soient gourmandes, fun ou modeuses, toutes les femmes doivent pouvoir trouver leur bonheur.
Cette adresse s’adresse avec adresse à toutes, des plus jeunes aux plus expérimentées, des plus colorées aux plus sobres, mais avec un souci d’originalité sans pareille. Ce concept store est le fruit d’une rencontre entre un chef d’entreprise et la ville de Bordeaux, d’un amour réciproque ayant abouti à la naissance et au développement de cette boutique : Thierry Auffret, ayant précédemment évolué dans le monde de la décoration, s’est fait accompagner par Nathalie Dorniac, la styliste de Mint et ensemble, ils ont proposé cette belle idée qui ne manquera pas d’en séduire plus d’une.
Continuons avec une adresse qui grandit aux abords de la place Fernand Lafargue. Installée au 10 rue des Ayres, la petite épicerie fine, Sweet Pepper, est tenue par une charmante demoiselle, Julie Le Carrour. Chez Julie, vous pourrez retrouver une ribambelle de mets originaux qui sauront éveiller les palais avisés : des sirops acidulés aux sauces piquantes, en passant par les tartinades et les alcools exotiques, vous voyagerez à travers des contrées gustativement très éloignées. Vous serez même amenés à tomber sur quelques insectes à croquer ! Cette fantaisie se retrouve aussi bien dans les produits qui sont proposés ici que chez votre hôte, haute en couleur et pleine de vie et d’envies. Une fraicheur bordelaise qui fait du bien à l’âme et aux papilles ! Et vous ne pourrez pas passer à côté de la mascotte des lieux, le petit Marvel, le petit chien devenu une véritable égérie de l’enseigne !
Nous opérons maintenant un retour vers la place Camille Julian, et plus précisément, dans la rue Maucoudinat cette fois-ci, au numéro 19 ! En effet, c’est ici que s’est implantée Cécile Hausseguy en novembre dernier et où elle a pu ouvrir les portes de sa toute nouvelle galerie, Anyway Galerie. Fille de galeriste et ayant traversé le monde, Cécile est arrivée à Bordeaux pour proposer une toute nouvelle image de la galerie d’Art. Elle brise les codes et propose une galerie ouverte à tous et à tous les budgets : c’est une réelle démocratisation des œuvres que prône cette galeriste. Avec des pièces accessibles dès 30€, elle entend bien pouvoir partager ses envies et ses découvertes à n’importe qui ! Elle héberge des artistes venant de tous les horizons, aux cultures singulières et tend à proposer des œuvres colorées et graphiques, dont elle se fera un plaisir de vous livrer une analyse. Au-delà, de la vente, c’est une pure volonté de partage et de rencontre qui fait vivre ce lieu et sa propriétaire et qui devrait vous faire passer un agréable moment à défaut de repartir avec cette œuvre qui fera vibrer votre intérieur.
Enfin, il y a celles qui aujourd’hui sont à l’arrêt et qui évolue dans ce milieu plein de défis qu’est la restauration. Bien que fermée, l’âme de La Douce Parenthèse vie toujours et ce par la convivialité dont fait preuve Virginie Veaute, maîtresse des lieux. Ce petit salon de thé, lui aussi situé Rue Maucoudinat, au numéro 8 bis, proche voisin de la galerie, est un petit havre de paix dans cette ville qui ne dort plus. Bien que temporairement fermé, nos palais se souviennent de ces soupes aussi chaudes que réconfortantes, de ces tourtes aux parfums prononcées et de ces gâteaux savoureux et gourmands. Chez Virginie, vous êtes comme à la maison, un petit salon où il fait bon vivre. Avec la douceur et la bienveillance d’une maman, votre hôte vous bichonnera autant dans l’assiette que dans son service irréprochable. Et malgré la fermeture, l’adresse continue d’exister sur les réseaux sociaux par le biais de collaborations de commerçantes et commerçants et de concours, témoignages de l’attention que peut porter Virginie à ses clients.
Bien évidemment, beaucoup d’autres se distinguent sur la scène bordelaise et il faut espérer que beaucoup d’autres le feront aussi à l’avenir. Bien que le combat ne soit pas terminé, les femmes progressent pour accéder au statut qu’est le leur, celui d’un égal de l’homme, tout aussi méritant et nullement moins capable d’entreprendre et de réussir. Le Cannelé d’Adresses soutient ces femmes qui montrent aujourd’hui que tout est possible et qui se battent pour exister au même titre que chacun. Nous sommes tous impliqués dans ce combat, la lutte féministe relève de la volonté de toutes et tous.
Ensemble, faisons le pas vers l’égalité !
Dorian